Essais CAGIVA 1000 Navigator

Conduite
D'une prise en main facile, le Navigator s'exprime mieux sur les routes qui tournent que sur les long trajet, la selle n'offre qu'un faible rembourrage.
Avec l'italienne , même si la bulle protège correctement, les pauses carburant sont appréciées.
La précision du train avant et sa vivacité en font le gros trail le plus sportif du marché. Le moteur Suzuki, souple et puissant, lui va comme un gant.
La moto aime être conduite avec "poigne" tout en force, mais il faudra se méfier de l'arrière qui sous l'impulsion du puissant twin a tendance à partir en dérive à l'accélération, notament en sortie d'épingle. Une réaction toujours progressive car le V-twin de 996 cm3 délivre ses chevaux à la roue arrière sans brutalité. Mais attention tout de même à ne pas se faire piéger sur route humide.

Revue de détail
Sobre et même un peu austère, le tableau de bord est peu lisible avec sa double graduation en miles et kilomètres. Pas de jauge à essence mais beaucoup de voyants.
Le freinage est puissant et dosable, mais les plaquettes ont une fâcheuse tendance à s'user assez vite.
Toujours la même particularité au réservoir, c'est à dire 2 bouchons pour 2 réservoirs. Cela évite les mouvements du précieux liquide dans les virages, mais ce n'est pas très pratique à remplir (2x10 litres).
Il n'y a pas de grand espace sous la selle et le porte-bagages est symbolique car il n'est pas très gros et n'a rien pour accrocher les tendeurs, dessos lui est dissimulé le régulateur. Pensez y avant de poser un top-case.