Essais
HONDA XLV 600 Transalp

Conduite
Une fois perché sur le 600, les pieds seront à plat sur le sol à condition de mesurer au moins 1,75 m.
La position est droite, bras écartés, décontracté.
La direction se montre légère durant les manoeuvres et génère un diamètre de braquage appréciable en ville (3,45 m).
Le moteur du 600 Transalp se révèle coupleux et vivant, il accepte de reprendre dès 2000 tr, donne sa quintescence entre 4000 et 6500 tr, pour ensuite grimper jusqu'à 8600 tr/mn.
Les vibrations sont au rendez-vous, mais la puissance est délivrée de façon linéaire, si bien que l'on ne sent aucune poussée particulière.
Le Honda se joue de l'état de la route. Il se trouve collé au sol sans montrer de troubles comportementaux, faisant fi des éventuels trous et bosses. Cependant sa répartition des masses le rend lent à placer sur l'angle.


Revue de détail
Le Transalp est l'archétype du trail routier, restylé en 1994 sa robe a été revalorisé.
Bien équipé le tableau de bord est sobre lisible et précis, peut-être regrettera t'on l'adoption d'un témoin de réserve au lieu d'une jauge à essence.
La tête de fourche est sans surprise, le pare-brise et les protège-mains protègent bien le conducteur. La selle est d'un gabarit généreux, l'assise permet de franchir de longues étapes sans fatigues pour les occupants.
Longtemps équipé d'un simple disque à l'avant, les dernières versions se sont vues équiper d'un double disque résistant bien à l'échauffement, mais décevant par son mordant.

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