Le TDM reste, 10 ans après sa naissance, l'une des motos les plus polyvalentes du marché. L'une des plus
vendues aussi.
Son allure de trail de l'espace dissimule une foule de qualités ainsi qu'une vrai personnalité.
Les 850 cm3 ne manquent pas de vigueur et génèrent une puissance suffisante de bas en haut du compte-tours
Les 2 pistons travaillent tout en force, à la manière d'une mécanique Triumph, mais en plus discret.
Ce bicylindre ne manque ni de souplesse , ni d'agrément. Il équipe par ailleurs le sportif TRX.
Déconcertant de facilité, le TDM met immédiatement en confiance. Sa partie cycle mélange fermeté et souplesse,
soignant ainsi la tenue de route et le confort. Il n'avoue ses limites qu'à un rythme effréné, balancé sur ses
grandes suspensions. Mais le Yamaha ne rechignera jamais à quelques séances de gymnastique, bien secondé par un
freinage efficace à défaut d'être incisif.
Le reste n'est que routine à ses yeux, que se soit la ville, la balade ou l'autoroute.
Sa boite de vitesses manque toujours un peu de précision, mais confort et plaisir de conduite
restent entiers.
Revue de détail
L'avant du TDM fait penser à la face d'un gros insecte à antennes. La bulle haute protège bien le pilote
au niveau du casque.
Les cadrans sont de petit diamètre, faux carbone et fond de compteurs gris...le TDM tente de se donner une
touche moderne pour pas cher. A noter la présence d'ne jauge carburant.
Le double disque avec ses étriers double pistons se révèle efficace. La fourche non réglable, en revanche,
ne donne pas satisfaction en conduite très rapide.
La selle du TDM remonte très haut sur le réservoir, limitant les contacts douloureux. Elle est appréciée par
le pilote comme par le passager.
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